Detecteur de liquide

samedi 26 avril 2014.
 

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J’ai abandonné ce type de jauge car non fiable dans ses indications. Par contre la JCAPRESduino

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me donne toute satisfaction. De plus elle a l’avantage de se passer de circuit imprimé et le même logiciel couvre les 3 configurations de capteur : capacitif et les deux types de résistifs.

On connait les circuits de détection de présence d’eau par exemple, basés sur la conductivité de ce liquide. Ils sont simples et utilisés typiquement pour une alarme d’inondation. Pour les liquides non conducteurs, la détection capacitive peut être utilisée (voir JCAPRES, jauge capacitive dans cette rubrique).On peut encore citer la détection de pluie pour les essuie glaces des autos, basée sur un changement d’indice de réfraction. L’originalité du circuit présenté ici est qu’il est basé sur l’INERTIE THERMIQUE importante, caractéristique commune à tout liquide, comparé à celle de l’air.

Ceci est la version 2 utilisant deux diodes en série pour augmenter la sensibilité et un transistor autorisant un courant dans les diodes plus important.

Le principe est d’utiliser une diode comme détecteur. Lorsque cette diode est traversée par un faible courant(20 à 50mA)elle s’échauffe plus ou moins selon qu’elle se trouve dans l’air ou dans le liquide.

La théorie des semi conducteurs indique une chute de 1 à 2mV, aux bornes d’une jonction, par °C d’échauffement. Par exemple, si on mesure 0.600V aux bornes d’une diode et qu’on la prenne à la main, la chaleur de la main va faire chuter la tension disons à 0.590V. On notera en passant que ce comportement est la cause de l’emballement thermique des semi conducteurs, et qu’il doit être contré en les refroidissant comme il convient.

Concernant ce circuit, deux diodes de type 1N4148 ou équivalent, en série, sont alimentées sur commande par le PIC (patte 18 mise à la masse), via un transistor 2N2222 par exemple.

On mesure la tension à l’anode de la diode avec le convertisseur analogique/numérique (CAN) du PIC, patte 1. Cette tension étant autour de 2V , on fournit au CAN une tension de référence Vref=2.5V environ pour obtenir une bonne précision (rappelons que le CAN de 10 bits fournit 1024 points possibles de mesure, et avec Vref=2.5V on a donc 2500/1024=2.4mV par point).

Le logiciel exécute le cycle suivant :

— alimentation des diodes
— mesure de la tension V1
— attente 30s pour faire chauffer les diodes
— mesures de la tension V1’
— si la différence entre ces valeurs est supérieure au SEUIL (typique 5soit 5*2.4m= 12mv, on peut modifier cette valeur dans le programme puis on le reassemble) les diodes sont dans l’air, extinction de la LED. Et dans le cas inverse les diodes dont immergées, allumage de la LED
— déconnexion des diodes et attente de 30s pour les laisser refroidir

Historiquement j’ai développé ce capteur pour en faire une jauge à essence comportant 4 seuils:1/8+,1/4+, 2/4+,et 3/4+.Le seul avantage par rapport à une jauge capacitive est qu’il semble plus facile de souder 4 diodes sur un support quelconque à tremper dans le réservoir que de réaliser les deux tubes concentriques et isolés...quoique... ?

Par contre on perd l’affichage proportionnel, c’est à dire une indication continue du niveau d’essence et non pas seulement en 4 ou 5 points.

Ce détecteur de liquide est donc pour le moment une solution sans problème ! Mais là nous sommes en bonne compagnie (en toute modestie...) car on appela ainsi le Laser pendant 20 ans et voyez ce qu’il en est de nos jours !...

Le logiciel est le programme source en assembleur ci joint , et sa version assemblée exécutable en .hex

Detecteur de liquide V2 121213 - 2.9 ko

Detecteur de liquide V2 121213
Detecteur de liquide V2 121213


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