Boite de vitesses : montage rigide et silent bloc dur

mercredi 25 avril 2012.
 

*************Pour revenir à la page d’accueil http://a110a.free.fr/SPIP172/plan.php3****************

Le montage Groupe 4 est présenté ainsi qu’une proposition de simplification.

En réalité après cette expérience j’ai préféré revenir à un montage sur silent bloc mais avec un produit de QUALITE, bien plus ferme et en prime d’un montage plus aisé !

On se le procure à cette adresse :

418.r8g@orange.fr

Montage d’origine

On ne discutera pas ici les bien faits et les inconvénients de remplacer les deux gros silent bloc latéraux de la boite par deux liaisons rigides (la raison pour laquelle je m’y suis lancé était d’évaluer la responsabilité éventuelle de ces supports souples dans un problème de 5ème vitesse qui saute parfois, en charge).

La grosse équerre en tôle nervurée qui accouple la traverse arrière, donc le châssis à l’ensemble moteur-boite est boulonnée sur le silent bloc (ici repéré D pour droit). L’autre face du silent bloc est vissé sur la boite. La liaison traverse / boite est donc effectuée au moyen d’un bloc de caoutchouc de 25mm d’épaisseur environ, 50X50mm de surface.

. Vue de l’arrière droit.

Vue de l’avant droit.

Une question pour spécialiste adepte de ce site : a quoi sert la patte en tôle au premier plan ?

Montage rigide

Ces deux armature "enserrent " en quelque sorte le silent bloc qui ne joue plus aucun rôle. comme indiqué dans le manuel PR871. Ne comprenant pas l’intérêt de conserver un silent bloc inutile et devant certaines difficultés de montage, j’ai décidé de supprimer purement et simplement le silent bloc à gauche de l’auto.

Vue de l’arrière gauche. On notera au premier plan la patte servant de butée au câble d’accélérateur.

Vue de l’avant gauche. On notera l’entretoise.

Ayant de plus en plus de difficultés à aligner ces pièces pour le coté droit, j’ai remplacé cette espèce d’accolade destinée à passer à l’extérieur de la grosse équerre en tôle par un simple morceau d’acier plat, coincé entre l’équerre et l’autre moitié de support sur la boite. Le montage est ainsi bien simplifié et il n’y a même plus besoin d’entretoise en tube, une simple rondelle suffit.

Vue de l’arrière droit.

Vue de l’avant droit.

Quelques astuces

Au cour de ces manipulations, j’ai découvert quelques simplifications pour la vie du pauvre mécano qui oeuvre vautré sous les jupes de la Belle :

COLLAGE DES CALES

Comment n’y ai-je pas pensé plutôt depuis quasi 40 ans que je me bats avec ces fichues cales ?(6mm d’épaisseur sur une 1600S avec boite 364) : on les insère, elles tombent ou se décalent, alors qu’avec une goutte de colle tout est définitivement réglé(ici cyanoacrylate, mais toute colle ira bien).

EPINGLE POUR TENIR UNE VIS EN PLACE

Vos savez cette vis qu’il a fallu d’abord placer avec difficulté, puis ajouter une pièce par dessus, pièce qui une fois sur deux va faire tomber la foutue vis ! Donc pour retenir cette vis le temps de la mise en place, il est commode de se fabriquer une épingle type "à cheveux", mais en acier à ressort (corde à piano de diamètre 1mm) simplement courbée en deux et écrasée à la pince plate.

Un exemple d’application.

DURETÉ DES SILENT BLOCS

On sait la mollesse regrettable des silent blocs de refabrication.

Comme pour les rotules de train avant, on préfère souvent piocher dans nos vieux stocks (mais de pièces d’origine) que d’acquérir des pièces neuves de qualité inférieure.

Les gros silent blocs latéraux de support de boite ne font pas exception, mais pour aider au choix des moins mauvais, j’ai pensé introduire un peu de quantification (mesure), autrement dit, aller un peu au delà du pifomètre habituel.

On a tous sous la main un instrument de mesure de couple, la clé dynamométrique (ou alors vous n’avez pas une Alpine ).

On crée un point fixe d’entrainement en vissant un boulon de M10 bien serré.

On fixe le silent bloc dans un étau, on bricole un support de réglet, on règle la clé à 1 m.kg, et on tord progressivement le silent bloc en enregistrant la déformation maximale à 1 m.kg.

Les pinailleurs objecteront qu’il vaudrait mieux mesurer un angle de torsion en degrés, soit, mais vue la déformation, de l’ordre de 10 à 14mm, la règle est tolérable.

Conclusion, cette humble procédure n’ a certes pas la prétention de mesurer ce qui serait vraiment intéressant (la dureté Shore) mais elle aide au moins choisir le moins mou entre deux ou plusieurs unités identiques d’apparence.

TRESSE DE MASSE

Elle a pour rôle de laisser passer l’intense courant de démarrage (autour de 200 Ampères) qui va du "moins" de la batterie à la prise de masse principale sur le châssis, derrière le phare avant droit, puis du châssis à la traverse arrière, et de la traverse arrière à l’ensemble moteur-boite sur le quel est vissé le démarreur.

L’ensemble moteur-boite est isolé électriquement de la traverse de par le montage sur silent blocs. D’où cette tresse métallique de grosse section qui relie la traverse à la boite. On a intérêt à bien enlever toute trace de peinture car avec 200 A, il suffit de 5 millièmes d’ohm pour bêtement perdre 1 volt au démarreur.


Répondre à cet article

Forum