REFECTION DE LA COQUE

vendredi 15 mars 2013.
 

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Cette MARCH F3 de 1973 possède un moteur Toyota 2l, Novamotor.

Le chantier consistera en un démontage total des panneaux en alu, le remplacement des éléments trop usagés et des améliorations concernant la rigidité :fond et caissons. On parle d’environ 1000 rivets type Pop, de 3 longueurs différentes...

Dans la suite le mot "alu" doit se comprendre comme un alliage à base d’aluminium, style Dural ou AG4MC5086 ou équivalent.

La couleur verte dénote un collage epoxy.

Pour des photos de l’auto en général, du moteur et de la boite Hewland voir les articles MOTEURS et BOITE DE VITESSES dans ce même chapitre.

Comme un clin d’oeil du passé, ce panneau découvert lors du démontage comporte la signature gravée à la main du restaurateur précédent, un certain M.Stakes, de la société Metalwork en 1993.

Comme dans la tradition des Compagnon Charpentiers qui laissaient leurs marques individuelles sur les charpentes, j’ai suggéré à Michel Camus de graver lui aussi 2013 et son nom...

On notera la période de 20 ans entre deux restaurations qui s’est instituée naturellement...

Vue de l’intérieur des caissons qui contiennent le reservoir souple, les tubes d’eau, le flexible vers les freins arrière.

Ici Michel améliore : il ajoute un couple, taillé à la fraiseuse.

La plaque d’origine pèse 15kg et la pièce finie 1.2kg

Les tubes d’eau sont protégés, en théorie, mais en pratique on voit ce qui arrive : on le rechargera au TIG.

Les nouveaux panneaux, un peu plus épais sont arrivés de chez le plieur. On les applique tout contre les originaux, perce quelques trous, on met des vis et enfin on perce en série à 4 et 5mm.

Cotés et fond remontés, collés à l’epoxi et rivetés.

Après recharge au TIG de différents points usés par le frottement ( piste abrasive et autres), Michel poli la soudure.

Première étape pour rattraper une rayure : papier à sec de 120, oui, 120, il fallait oser ! Comme il s’use, il devient naturellement disons du 200 à grains ronds ce qui convient parfaitement en deuxième passe.

Là c’est une astuce pour se faire du Ouator mais en légèrement plus abrasif : laine d’acier N°1 et Belgom Alu.

On peut finir à la laine 0000 + Belgom Alu. necessaier

Plaque Toyota, moteur 2l Novamotor

Noter le fond renforcé par rapport au fond d’origine.

Collage à l’epoxy. Araldite 2011, chez DIL.

Rivetage : sans machine pneumatique, crampe garantie ! On utilise 3 longueurs de rivets, la règle étant de laisser 4mm de dépassement avant traction.

Et maintenant le remontage de l’auto

Et voici le splendide vilo en acier, appréciez la tailles des paliers ! Il est déjà hélas sur l’établi car une chemise sèche s’est détachée de sa collerette !

On imagine le résultat, le vilo brisant à chaque tour un bout de chemise qui descendait petit à petit... D’où cette mitraille de chemises (épaisseur 1.25mm, il faut dire que l’on va au plus juste sur ces moteurs de course...).

Notez que le piston a plutôt bien tenus(CPS, italien, alu forgé marque proposée par Mecaparts pour nos autos. Un piston coulé aurait très certainement été pulvérisé dans l’aventure...

Notez les jolies bielles type Cosworth

Le haut de la chemise, tout le reste a été pulvérisé

La chemise

La culasse est très probablement sauvable grâce à la recharge au TIG que pratique Michel, plus fréquemment qu’on ne le penserait...


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