Bonsoir Philippe.
Tout comme toi, je n’ai fait que reconduire la méthode utilisée par Michel Camus et je n’ai (malheureusement) aucun lien de paternité dans cet outil de contrôle original. Auparavant - comme certainement quelques uns d’entre vous - pour réaliser ce contrôle d’étanchéité, j’utilisais un verre de gasoil que je versais successivement dans chaque conduit pour traquer les soupapes fuyardes. La manipulation n’était pas aisée : il fallait installer la culasse verticalement et procéder successivement sur les conduits d’admission puis sur les conduits d’échappement. Je commençais par le coté admission car les conduits sont plus volumineux. En effet, après plusieurs transvasements successifs, le verre initial de gasoil devenait petite tasse et suffisait tout juste pour finir les conduits d’échappement moins volumineux. Fin de la parenthèse. Quand un suintement était détecté, il fallait redémonter le ou les ressorts pour reprendre le rodage du siège fuyard, ce qui était bien sur une perte de temps
Dans les avantages que procurent cette méthode de la pompe à vide, il faut souligner les points suivants :
Grande sensibilité à traquer la moindre fuite ;
Contrôle très rapide (moins de 5 secondes par conduit) ;
Ne nécessite pas l’installation préalable du ou des ressorts de soupape, ce qui permet de reprendre immédiatement un rodage imparfait.
Pas d’odeur ni de tâche de gasoil sur l’établi
Le contrôle peut se faire sans déculasser en démontant simplement les collecteurs et les tiges de culbuteurs.
Compte tenu de la sensibilité de cette mesure, ne pas hésiter lors du contrôle à tremper la queue des soupapes dans l’huile pour se prémunir des fuites d’air possibles si on a des guides usés